Ça y est : elle est partie ! Oui, elle s’en est allée : l’année 2020 s’efface enfin. Avec tous nos maux, nos chagrins à répétition, nos déceptions. Je ne suis pas le premier à le dire, pas le premier à l’écrire. Je ne serai pas le dernier non plus. Nous sommes des milliers, des millions à avoir formulé les mêmes souhaits :
Vivement 2021 que nous sortions de ce cauchemar, que nous soyons débarrassés de ce satané virus, vivement que nous tombions les masques, que nous entendions de nouveau la rumeur d’un stade ruisselant des encouragements, des applaudissements, des vivats d’une foule joyeuse et unie…
Oui, vivement 2021 que nous puissions de nouveau nous donner de solides poignées de main et nous retrouver autour d’une bonne table ou installés près d’une buvette d’où s’exhalent les odeurs de lard grillé, de merguez ou de frites et où l’on entendrait – au moindre claquement de bouchon qu’on retire – le plaisantin de service crier à la cantonade : « Tiens, on m’appelle ! »
Eh bien, nous y sommes : 2020 s’éloigne, 2021 a pris la place, véhiculant toutes nos espérances tournées vers des jours qu’on veut croire forcément meilleurs. Meilleurs vraiment ? Les dernières annonces gouvernementales n’ont pas tout à fait peint l’avenir immédiat comme nous l’aurions souhaité, aux couleurs de l’optimisme et des certitudes. Je ne referai pas le discours qui place la santé au-dessus de tout autre bien, nous sommes tous intimement convaincus de cette évidence. Ce qui est tout aussi sûr, c’est que les dernières statistiques ne plaident pas en la faveur des grandes réjouissances pour une liberté retrouvée.
Mais il faut garder confiance, même si les nouveaux coups portés par le fléau dans notre Grand Est sont durs à encaisser, avec en corollaire ces nouvelles injonctions venues d’en haut et qui vont restreindre un peu plus les capacités d’entraînement et la réorganisation du calendrier. Sachons nous imprégner de la conviction que ces sacrifices ne seront pas vains et que cette marche forcée vers un horizon, pour l’heure désespérément bouché, finira bien par nous conduire vers la lumière.
Au nom du Comité Directeur et de toutes les Commissions de la Ligue, au nom des salariés de la LARGE, en mon nom personnel, je vous adresse, chers athlètes, chers dirigeants, chers officiels, chers amis, tous mes vœux d’excellente santé pour une année 2021 riche d’apaisement, de bonheur, de persévérance et de merveilleux projets aboutis.
Belle et heureuse année 2021 à tous !
Jean-Pierre Déloy,
Président de la LARGE